mycans

LUXURE & VOLUPTE.

2009 mai 30 Samedith à 0:08


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Alors que le sable freinait, mon équilibre, lui, dérapait sur ces grains poussiereux. Vautre. Cascade. Je n'avais rien d'autre à penser sinon que le silence me suivait, le tourment derrière l'ombre que j'étais également.
Les constellations et le reflet du corps.
L'or et la contemplation. L'esprit sain le coeur noué. Les bouées de Bora Bora. Et nous, trépignant comme pin sous la pluie qui braille. On attend. L'apocalypse qui nous flanque de violentes sueurs froides. Des raisins aux raisons plein de résine, les tringles étrangers et les cactus vieillis par la réussite. Les virus et leur tête d'épingle. Les carapaces et le triangle tournant au sud,
T'es sale. 


2009 mai 29 Vendredith à 10:13

 
Non pas que je sois redevenue complètement accroc à la titubante machine vacillant sur la plaque glacée de fer qui flotte le parquet brillant couleur fruits d'automne, mais simplement que tout cela m'avait terriblement manqué.
Ecrire. L'anonymat. Personne, des milliers pourtant. Bordel que c'est admirable. Tout ça, là. Et puis tout vous, un peu plus loin. Collecte autour de ma vie de vingtaine, vos visages placardés sur mon silence heureux. L'émotion dirons-nous. 
Pas eu besoin, riez. Riez fort. Hurlez. Combien ma pierre tombale vous portera haut -bon, okay.. Combien les ratures nous servent, combien d'interrogations encore, d'expérience première, de morceux de verre brisés éparpillés là. Dans l'attente du verdict si peu impressionnant mon corps se laissera de nouveau aspirer par ces ouragans moteurs littéraires. Tourbillonnant serai-je. Miasme absent touchant à la poussière, que des saveurs d'autrefois, un peu de bouche, de peau, de pas. Pages bleuies par l'encre de l'épistolaire nous appartenant encore. Je ne me passe plus de rien. Jésus. Le désabus et les révérances d'un été qui gallope. 
Utopie du réel. Paroxysme à tout va. Respiration élancée le temps des retrouvailles..

2009 mai 29 Vendredith à 9:08

 

Si j'avais su que de rendre visite à Monsieur le garagiste-vioc -une-femme-deux-héritiers me flanquerait une telle trouille, croyez-moi j'aurais misé sur le rescue. Début de test à huit heures tout rond, me voilà sept heures du mat' passé de cinquante minutes à faire les cent pas dans ma belle voiture qui sent la grenadine -si, si je le jure.
Finalement même pas peur, il m'a sorti le sourire yep, toutes à votre place ! Et après un micro déversement de lettres je l'ai laissé en plan sur son parking, la clef entre ses grandes mains de garagiste expérimenté.. Et puis il m'a quand même lancé un A bientôt parce qu'il voulait pas que je le sache défragmentant ses pigments sur le bitume. Là. Alone. -Forcément mieux en Anglais. 
Après y a eu un retour les mains dans les poches à me dire que wahou la vie est folle.
Que le flot de paroles intériorisé qui me secouait le ventre depuis un excès de temps ne devait rester impuni sans quoi j'aurais viré au mutisme outré.
Que moult personnes anonymes ici ont talent à foison. 
Que somme toute, c'est pas si horrible de se lever à six heures tout en sachant que la Terre plane encore.
Que le médoc en tube va me brûler les tissus épidermiques.
Etc.



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2009 mai 28 Jeudith à 23:21


Sartre était les cendres, quand Gersande reçu d'âme si bonne le tant attendu baiser. -Gersande, faut pas s'y stopper, c'est classe, plus que Belle, ou je ne sais quoi. Bref, c'est ainsi. Ou peut-être qu'il était absent le jour de la distribution des bons points Rocher. Quoi qu'il en soit, et malgré son non-charme, il était apprécié par sa dextérité littéraire, son aisance à cuisiner les soupes chinoises, et sa culture architecturale.
J'avoue que ce conte, aussi bref soit-il, gît non sans me laisser dans la méditation. Car, oui, du paysage sous le vert ou pas, je suis ici méditative.
Pas de présentation, que des ratures. Un brouillon épisodique du scénario -L'incontournable, qui constitue mes temps. Faut être littéraire pour me décrypter, hé ouais ! -Ah ça va, c'est pas comme si je balançais un soupçon de l'orgueil que je traine quelquefois.. Hein. Enfin..
Il fût un temps courant lequel je n'avais de cesse de m'interroger quant à la tournure que prendrait la crise post-adolescente du cailloux suivant. Pierre. En fin de compte, j'e n'ai plus souhaité infliger cette piquante question à mon encéphale lombaire -ou pas, c'est juste pour faire Tchik dans le tien. Et Merci France 2. Il se veut moins hurlant. Moins pesant. Moins tout. Même moins physiquement et je m'en réjouis pour sa personne soleil. -cheveux rayons de.
Ma machine à taper micro-format est recouverte d'autocollants colorés. Les amphis meurent lentement dans mon esprit. Les parquets c'est plus attrayants, l'animation aussi. Chette c'est ça. Soaps c'est du tout droit sorti du décalco neuronal qu'on trimballe elle et moi. Un bout de porc dans mon ventre qui braillait qu'il me ferait déceder si je ne l'écoutais pas. Un tube plastique est ma resèrve d'eau mais y a pas de barrages. Numéro six comme tous les trucs en sept mais moins un. Les sept nains, sept ans de malheur, le concept -très con d'ailleurs, des sept familles à reconstituer, et les sept merveilles du Monde. 
Amélie Nothomb n'est toujours pas devenue Madame Delerm, ça me rend folle de tristesse. 
Le lait froid c'est ultra buvable.
Ikea parce que pourquoi pas mais au contraire.
Air.
Doo dah.
Suite de lettres soporifiques à souhait.
Anne de retour aux sources. 
Souhaitez-moi Bonne Chance. 
Ou pas.
De la suite dans les idées..  
Ou pas.
Bien à vous.
 




(PS : Pour Sartre si vous vous demandez encore, sachez que c'est tout sauf extrait de sa biographie. Mouhaha. )

2009 mai 28 Jeudith à 21:47



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