mycans

LUXURE & VOLUPTE.

2009 décembre 7 Lundith à 19:16




Oui. Et puis en fait Non.L'aller retour juste sous mes yeux encore maquillés de la veille. Le triomphe de la bande son à horaires noirs et illisibles pour les dyscalculiques dans le genre. Les périodes pourries du temps. Nos sacs sur l'épaule en fagot de chair, on n'aurait pas fait mieux. Désillusion.
Fermer les yeux. Avoir peur de cette crainte même. Il les aura ouvert finalement. Les décombres de vos vies d'avant. 
Les routes, leurs bruits. Les passages, toujours les mêmes, mais en différents.
C'était ça.
Le morceau de résumé fané pour juste se dire ça va drôlement mieux.  










2009 septembre 24 Jeudith à 20:11


C'est comme ça que je me suis retrouvée encerclée d'hommes d'affaires. Bien plein de saveur. Professionnels sur eux, sur leur montre à cadran tourbillon et par leurs empruntes cirées au sol.
La senteur à pois de la foule différente..
C'était fou comme l'intégrale était commune à ces personnes toutes d'opposé semblables.
Et comme ça pouvait me répugner aussi. Electrochoc ponctuel qu'était la peur de l'inconnu. Surtout celle de se dire qu'hypothétiquement bien on était en proie à un complot qui visait la masse toute entière. Comme si le monde s'était donné rendez-vous pour échapper à la déprime abominable du reste de lui même. Et que j'en étais évidemment pas tenue de l'apprendre. Bref.
Fallait juste suivre les troupes colorées et pas poser de questions.










 

2009 septembre 24 Jeudith à 19:33



Une brêve décryptant rhum steak et un fou discours interactif n'est-ce pas.


-C'est bon si j'y suis à 20.40 ?
-Oui. T'auras mangé ?
-Non mais j'ai des barres de céréales donc c'est pas grave. Et puis  t'inquiètes pas, je peux m'arrêter au Mac Do, merci.
-Est-ce qu'avec Camille vous pouvez être à 16.20 au ciné ? Parce que je prends le train à 17.15..
-Moi c'est bon, demande à Camille.
-Ok.
-Est-ce que c'est bon pour toi si on se dit 16.20 devant le ciné ?
-16.20 ? D'accord ! Nina est au courant ?
-Non mais je t'attendrai pour bouffer.
-Oui, merci à tout à l'heure.
-Ok. Tu peux me dire exactement quel nom porte la rue au-dessus de l'arrêt Ampère s'il te plait ?
-16.20 c'est bon !
-J'irai te chercher.
-Ok. Je fais de mon mieux mais je garantie rien. On va boire en face de la gare ? Ce sera plus simple non ?
-Ok donc 16.20 au bar ! Je tiens Camille au courant.
-Tu peux le dire à Camille s'il te plait j'ai plus son numéro.
-Merci.
 

Pour la nouvelle version on aura choisi un ensemble plus compact..


-Merci, ça va bien ! J'ai eu prérentrée Jeudi, là je suis dans le train direction Perrache où Guillaume vient me chercher, je reste deux jours chez lui, la journée à Saint Priest pour des tests de sécurité qui vont durer toute la semaine. Je rentre Mercredi, remonte Jeudi matin,  dort chez Nina le soir et rentre Vendredi en fin d'après-midi ! Et les cours commencent le 29..


Donc on annule la séance à notre plsu grand bonheur.
Pratique de l'organisation.











 

2009 septembre 18 Vendredith à 12:16



Bon et y a peut-être des trucs vicieux écrits en minus razibus sous les toutes dernières lignes sur chaque page qui m'ont échappés, sans doute aussi avec des moches astérixes toutes pourries qui mentionnent en microscopique que l'offre est valable uniquement sous telle ou telle condition mais alors si c'est le cas..
 
F**K SA MERE.
 
Hihhhha.






2009 septembre 1 Mardist à 14:38




Néophyte déambulant dans les couloirs vides plein de silence et croulant sous ces poussières de craie pure et végétale encore. Transmutation alchimique et métaux désargentés. Huile moteur et Haribo. Ecrire qu'on est dépourvue de pensées ou à titre juste créer l'effet inverse. Tendance ou us, discipline, blablabla prononcé comme au cinéma, le bonhomme stéréotypé, patriotisme et bribes de tissu décousues entièrement. Cinq heures, un haut verre d'accalmie, quelques particules de quiétude. Plastique des enfances réduites à néant et qui hurleront vers nos faces tout appauvries. Etudes tout en persévérance d'un paquet déchainé de brouillons excellents, qui ont l'utilité nulle et le pouvoir seul de rythmer une décharge irrégulière tellement intense. Réciprocité et confusion. Modestie excessive et autodestruction. Générosité passée pour démence et bravour stupéfiante. Oasis à notes et dièzes. Assurance sous discrétion, manque de confiance soit réservation de la personnalité puissance initiatives prisées zéro. Cruauté vitale. Après tout c'est un non choix, ou bien
alors une usurpation..



 
http://mycans.cowblog.fr/images/NYC.jpg



2009 août 20 Jeudith à 0:01




http://mycans.cowblog.fr/images/muppets.jpg

Le titre parce que c'est well knowned, l'égocentrisme est un ancêtre tissé au fil de soi. Je comprends plus Facebook et ses nouvelles tendances ploucardes. Les quizz en folie et leur intempestivité, yep, comme la brique ciment encastrée derrière elle le soir de la connexion couleur flower power. Enjoy. Bref. Alors pourquoi tous ces foutus trucs de débilité bégayée par ce tape vernis, hein. ? . Interrogation à rendre perplexement givré d'on va usurper l'oisiveté humaine et proliferante pour savoir quel est l'effet recherché de par l'usure et l'abus de termes scrupuleusement anglais. Alors là non plus je comprends pas. ..ça c'est fait Little Marcel. Peace .




2009 juillet 15 Mercredith à 21:49





 
 
Une liasse de végétaux tenue parallèle à l'entrebaillement de la façade grisâtre.
Miséricorde de pelle mêle. 
Du Babybel. 
New York, Paris, Vegas et les autres.
 Des tickets de train, des quaies vides. Des arrêts tout entier. 
Des photos repoussées plus près de l'azur byzantin. 
Relants des chronologies illogiques du collège.
L'organe mécanique hoquete.
Titube.
 Et s'écroule. 
Face au sol poussiéreux. 
Infâme. Un sirop d'arbre orgeatique, vite.





 

2009 mai 29 Vendredith à 10:13

 
Non pas que je sois redevenue complètement accroc à la titubante machine vacillant sur la plaque glacée de fer qui flotte le parquet brillant couleur fruits d'automne, mais simplement que tout cela m'avait terriblement manqué.
Ecrire. L'anonymat. Personne, des milliers pourtant. Bordel que c'est admirable. Tout ça, là. Et puis tout vous, un peu plus loin. Collecte autour de ma vie de vingtaine, vos visages placardés sur mon silence heureux. L'émotion dirons-nous. 
Pas eu besoin, riez. Riez fort. Hurlez. Combien ma pierre tombale vous portera haut -bon, okay.. Combien les ratures nous servent, combien d'interrogations encore, d'expérience première, de morceux de verre brisés éparpillés là. Dans l'attente du verdict si peu impressionnant mon corps se laissera de nouveau aspirer par ces ouragans moteurs littéraires. Tourbillonnant serai-je. Miasme absent touchant à la poussière, que des saveurs d'autrefois, un peu de bouche, de peau, de pas. Pages bleuies par l'encre de l'épistolaire nous appartenant encore. Je ne me passe plus de rien. Jésus. Le désabus et les révérances d'un été qui gallope. 
Utopie du réel. Paroxysme à tout va. Respiration élancée le temps des retrouvailles..

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