Je vais partir mais ce ne sera pas long. C'est une séparation partielle. Je le sais. Le retiens pour mieux le sentir. Il se doit. De l'amidon plein la passeoire, vos morceaux de tibia restés à trainer là sur les sols à rayures blanches. Prenons garde de ne pas trébucher tout de même. Et surtout pas par nous et nos sales bouts de corps fatigués par l'immaculé azur tâché des astres scintillants égrainés. Eparpillés. Coupés. Comme les instants fébriles derniers m'ont crayonnée de sérénitude. Les actions et vos sourires de lune grillée -si, si. De Dragibus qu'on gobe parfois ultra rapidement. De soupe concombre parfumée menthe. Qui sort tout droit du bac à glace à bulles bouillantes.
La précipitation.
Surtout pas.
Et pourtant..
Laisse-moi me rattraper bientôt.