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LUXURE & VOLUPTE.

2009 juin 20 Samedith à 20:31



Madame, Mademoiselle, ou Jeune fille. Le sang du coquelicot et l'écorce qui nous a sequestrées dans ce vice vitaminé morosité aura parfumé le séjour d'aromates sauce piquante. Le coeur baladant à l'avant du carosse, la tête calme et reposée, organes mécaniques en plein combat contre moi-même, la lutte intérieure, le recyclage des illuminations, les relants de buée massives. James et sa connerie, éparpillée si intensément sur la calcite vitrée et scintillante. La parole soporiphique jetée dans les couloirs lugubres ou bien luxueux. La monstruosité ds bourgeois matérialistes miniatures. Madame, Mademoiselle ou Jeune fille. Le plancher qui nous brûle le crâne, les restes délicieux déversés sur le plastique albumine, direction sol des dortoirs ou frigo privé. Le retour sur le bitume grisant et froid. Les bout de pluie qui nous traversent émanent de la douce démence des sourires du réel. L'innocence. Le calvaire infligé par ces éducateurs nationaux dépourvus de sentiments. Salops d'entourloupeurs. Perfection à la française version banlieue. La spoliation iranienne. Le thé aux plantes, l'ombre de la caravanne. L'outil humain pour cribler en zone verte, et leur allure écumée sur l'Egypte nouvelle. Le réseau et ses emmerdes, la spéléo et la vivacité du rouge des cerises. Nous sommes trempés. Une déferlante d'escaliers sur nos corps.. Aïe.



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2009 juin 11 Jeudith à 22:06


De la poudre à papier sur la peau. Les empruintes digitales ne se déposeront pas. Le voyage sera bref mais nos têtes bourrées à craquer de pensées toutes plus saines et souriantes les unes que les autes. Premier metro. Pause café, ou pas. Bertillon et sa troupe couleurs fruits d'été mûris sous le soleil capitalien. Des centimes et du cuivre. De l'alchimie pastèle tout autour de nous. Toujours. Le Caire lointain, si c'est pas splendide. Quartier Latin, son favori. Et le rouge à lèvres qu'on mettra pas. Les horaires sont selon notre décalage. Et croyez-moi c'est pas ce qu'on nomme tantinet. Je veux toubillonner en te tenant le bras droit. Valser à m'en donner la gerbe. Grotesque passionnant, autoroutes et étages.
Je vous aime.



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2009 mai 30 Samedith à 0:08


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Alors que le sable freinait, mon équilibre, lui, dérapait sur ces grains poussiereux. Vautre. Cascade. Je n'avais rien d'autre à penser sinon que le silence me suivait, le tourment derrière l'ombre que j'étais également.
Les constellations et le reflet du corps.
L'or et la contemplation. L'esprit sain le coeur noué. Les bouées de Bora Bora. Et nous, trépignant comme pin sous la pluie qui braille. On attend. L'apocalypse qui nous flanque de violentes sueurs froides. Des raisins aux raisons plein de résine, les tringles étrangers et les cactus vieillis par la réussite. Les virus et leur tête d'épingle. Les carapaces et le triangle tournant au sud,
T'es sale. 


2009 mai 29 Vendredith à 10:13

 
Non pas que je sois redevenue complètement accroc à la titubante machine vacillant sur la plaque glacée de fer qui flotte le parquet brillant couleur fruits d'automne, mais simplement que tout cela m'avait terriblement manqué.
Ecrire. L'anonymat. Personne, des milliers pourtant. Bordel que c'est admirable. Tout ça, là. Et puis tout vous, un peu plus loin. Collecte autour de ma vie de vingtaine, vos visages placardés sur mon silence heureux. L'émotion dirons-nous. 
Pas eu besoin, riez. Riez fort. Hurlez. Combien ma pierre tombale vous portera haut -bon, okay.. Combien les ratures nous servent, combien d'interrogations encore, d'expérience première, de morceux de verre brisés éparpillés là. Dans l'attente du verdict si peu impressionnant mon corps se laissera de nouveau aspirer par ces ouragans moteurs littéraires. Tourbillonnant serai-je. Miasme absent touchant à la poussière, que des saveurs d'autrefois, un peu de bouche, de peau, de pas. Pages bleuies par l'encre de l'épistolaire nous appartenant encore. Je ne me passe plus de rien. Jésus. Le désabus et les révérances d'un été qui gallope. 
Utopie du réel. Paroxysme à tout va. Respiration élancée le temps des retrouvailles..

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