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LUXURE & VOLUPTE.

2010 mars 30 Mardith à 17:57


 Y avait le plastique alimentaire et le scénario pourri de la veille, de la poudre de curry noyée emplement dans les douceurs orientales liquides et froides. Le plus c'était la fascination pour l'actrice, le moins celui du lendemain. Clémence brillerait lors de son prochain concours et tout finirait bellement. La brique posée à même le bois poncé, ces désirs de bouquins empilés, des autographes en couverture, tout autant de futilité, de saveurs et d'épisodes ratés.
Y avait le prénom de six lettres lorsqu'on l'orthographiait hasardeusement. Les photos sur les murs qui captaient la poussière, le planisphère qui voulait atteindre le parquet vieillissant et des clous de toutes les couleurs.
Les brèves lueurs dorées suffisaient à rendre sain, les onces de nuages nous asphyxiaient. C'était ça ou rien, en vrac sur les étagères périmées de cent ans ou suspendu au septentrion bétonné.
Les post-it éparpillés ici et là abriteraient le décor post-adultère encore quelques temps. Par valeurs et manque de conscience sans doute.
L'imparfait aura eu raison de ceci. Tout cela. 



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2010 mars 26 Vendredith à 18:14

Aux engins pourris de la CGT. À la connasse probablement enfant unique qui braillait. L'autre débile qui n'attendait que vous. À la démence excessive. Nos situations pourries et bonnes. Au retard empli de pluriel. Aux cailloux. Amen.

2010 mars 11 Jeudith à 16:06



Il falllait travailler. J'avais pris le petit déjeuné en décalage horaire et bu du thé toute la journée. J'aimais ces restes de cendres sur les tissus, des plus basiques aux impersonnelles. Des fragments de soi aux fragrances de ce qu'elle m'était. La représentation de ses gestes. Les courbes de son identité. J'attendais de pouvoir visionner le reportage sur Arte, impatientais un cours heureux. Le lever aux côté des Amours braisées, les disputes aux saveurs délicieuses, d'accrochages en arrangements, de solitude à prise de corps. Je rêvais naïvement aux allures de viellesse, de désir en pudeur, des tisannes refroidies sur un angle de table basse sans sous-verre.
Le toucher du nombril, les battements. La sagesse, l'ennui, la détente. 
Acheter un bouquin aux pages embaûmantes, la cuisine, surveiller l'horloge, prendre le temps d'attendre. 






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