Non pas que je sois redevenue complètement accroc à la titubante machine vacillant sur la plaque glacée de fer qui flotte le parquet brillant couleur fruits d'automne, mais simplement que tout cela m'avait terriblement manqué.
Ecrire. L'anonymat. Personne, des milliers pourtant. Bordel que c'est admirable. Tout ça, là. Et puis tout vous, un peu plus loin. Collecte autour de ma vie de vingtaine, vos visages placardés sur mon silence heureux. L'émotion dirons-nous.
Pas eu besoin, riez. Riez fort. Hurlez. Combien ma pierre tombale vous portera haut -bon, okay.. Combien les ratures nous servent, combien d'interrogations encore, d'expérience première, de morceux de verre brisés éparpillés là. Dans l'attente du verdict si peu impressionnant mon corps se laissera de nouveau aspirer par ces ouragans moteurs littéraires. Tourbillonnant serai-je. Miasme absent touchant à la poussière, que des saveurs d'autrefois, un peu de bouche, de peau, de pas. Pages bleuies par l'encre de l'épistolaire nous appartenant encore. Je ne me passe plus de rien. Jésus. Le désabus et les révérances d'un été qui gallope.
Utopie du réel. Paroxysme à tout va. Respiration élancée le temps des retrouvailles..