mycans
LUXURE & VOLUPTE.
2010 avril 6 Mardith à 12:06
Au détour des ruelles du métro aux reflets d'égoûts. À la vue d'un égo attardé sans altruisme. Pour son bonheur et quelquefois. À nos envers.
À l'inconscience. Aux malfaiteurs. Aux cons.
Par mégarde aussi encore.
À leur détour il s'arrêtait de vivre.
2010 avril 1 Jeudist à 14:53
A cette époque nous décidions d'écrire un livre, des centaines de milliers de pages remplies de ratures accumulées raccordées de toute pièce, de ce semblant de vie qu'on avait jusque là mené.
Le cinéma se bouscoulait à l'ornement de nos pariétaux, ce qui allait en contradiction avec l'élégance de ces revers de bras. Les mouvements qu'on aimait, ceux qui venaient des origines profondes et ceux qu'on ramassait, sur les routes de la routine ambiante, et un peu partout autour.
J'voulais faire trainer nos pieds dans les flaques, écumer nos corps à la pelle, nous foutre par saut dans les bennes métalliques, tremper les plastic bags de l'instant par fonte, sous très haute température, les empaler aux barrières de Dame Nature, et hurler psychiquement qu'en vérité, nous étions là. Debout ou en souffrance. Avec toutes ces émotions grises ondulées de rose pâle ou vernis. Vivant.
2010 mars 30 Mardith à 17:57
Y avait le plastique alimentaire et le scénario pourri de la veille, de la poudre de curry noyée emplement dans les douceurs orientales liquides et froides. Le plus c'était la fascination pour l'actrice, le moins celui du lendemain. Clémence brillerait lors de son prochain concours et tout finirait bellement. La brique posée à même le bois poncé, ces désirs de bouquins empilés, des autographes en couverture, tout autant de futilité, de saveurs et d'épisodes ratés.
Y avait le prénom de six lettres lorsqu'on l'orthographiait hasardeusement. Les photos sur les murs qui captaient la poussière, le planisphère qui voulait atteindre le parquet vieillissant et des clous de toutes les couleurs.
Les brèves lueurs dorées suffisaient à rendre sain, les onces de nuages nous asphyxiaient. C'était ça ou rien, en vrac sur les étagères périmées de cent ans ou suspendu au septentrion bétonné.
Les post-it éparpillés ici et là abriteraient le décor post-adultère encore quelques temps. Par valeurs et manque de conscience sans doute.
L'imparfait aura eu raison de ceci. Tout cela.
2010 mars 26 Vendredith à 18:14
Aux engins pourris de la CGT.
À la connasse probablement enfant unique qui braillait.
L'autre débile qui n'attendait que vous.
À la démence excessive.
Nos situations pourries et bonnes.
Au retard empli de pluriel.
Aux cailloux.
Amen.
2010 mars 11 Jeudith à 16:06
Il falllait travailler. J'avais pris le petit déjeuné en décalage horaire et bu du thé toute la journée. J'aimais ces restes de cendres sur les tissus, des plus basiques aux impersonnelles. Des fragments de soi aux fragrances de ce qu'elle m'était. La représentation de ses gestes. Les courbes de son identité. J'attendais de pouvoir visionner le reportage sur Arte, impatientais un cours heureux. Le lever aux côté des Amours braisées, les disputes aux saveurs délicieuses, d'accrochages en arrangements, de solitude à prise de corps. Je rêvais naïvement aux allures de viellesse, de désir en pudeur, des tisannes refroidies sur un angle de table basse sans sous-verre.
Le toucher du nombril, les battements. La sagesse, l'ennui, la détente.
Acheter un bouquin aux pages embaûmantes, la cuisine, surveiller l'horloge, prendre le temps d'attendre.
2010 février 25 Jeudith à 14:07
Voilà le résultat (Non optimal) de sept ans de pratique de l'Espagnol, un de plus pour ll'Anglais. Les mots les plus easy se sont tirés à bras le corps (Parce qu'ils en avaient la puissante volonté) tandis que l'entité tentait de les en retenir. En vain.
La Techno et le classeur qu'on devait tenir classe. Pour avoir 15 ou 18 parce que ça peut jamais être parfait. On sera pas d'accord mais vengeance proclamée par le chahut menaçant et dévastateur en diffusion dans la pièce à une allure fulgurante.
La bio, le sport. Médiocre, varié.
Détale face aux brocs redimensionnés à bouillie fruitées et autres emballages sous vide. La bonne et saine senteur plastique.
Le temps qui passe, les morceaux qui s'amassent, le tri, les séléctions, le meilleur, large part d'égoïsme, la caractéristique humaine universelle.
Remise à niveau, que c'était beau.
La seconde, les copies. L'ironie et le drame, la notoriété qu'on ne méritait pas.
Savoir être en confiance sans sembler s'imposer et n'être qu'imbu et limité.
Démarquage sans ridicule, dur.
Faire confiance mais surtout pas paraître un brin dérangé qui ingurgite chaque parole.
Sérieux et respectueux à la limite de l'élitisme.
Emprûnt de nos pétillantes Amours. Que permission s'estompe ou ne s'affiche pas.
Valse, rien de rationnel, à travers les époques, la physique n'aurait pu l'expliquer, insensé sensationnel.
L'attirance et ses défaites, les voisins, l'identitaire, le chimique, le chocolat et les frontières.
Calculs par dépourvue de la plus basique logique.
Qu'on obseve mûrir les pousses végétales, vautrés sur le sol brûlant des escaliers vers le soleil.
2010 février 23 Mardird à 11:02
Dans la poussière parisienne, la saveur polluante des particules d'échappement, les plateformes cosmopolites des peaux opaques aux cristaux de l'Est, la folie culturelle et le langage des corps.
La paperasse accumulée au retour des heureux évènements, le tri qui s'imposait, des tickets de métro aux preuves d'appartenance aux FMN, même étrangères. La force physique qu'on se devait d'émaner, les clichés à ne pas manquer, ceux nés du hasard et les autres, calculés.
Le luxe parasite et victime de notre mépris pâle, la peur de l'inconnu pourtant encouragée par le vice et le courage de l'individu lui-même.
Les entrées sans retour sur les pavés délabrés par nos pas destructeurs, les sorties des cases à dalles, parfum de synthèse, condiments, épices, curry, citron et arrosé de beurre.
Les publicités immenses, leurs lettres manquantes, celles qu'on avait déchirées, par volonté ou inadvertance, les fragrances corporelles, des bourgeoises aux revenus menus.
L'hypocrisie, le soutenu, la fausse classe et l'inné.
La simplicité éparpillée sur toutes les rues de pénombre, les individus au logement précaire et mouvant. D'un boulevard à un autre. Du square du pharaon à la place machine.
Les photos à la pelle et les poses aussi ridicules que plaisantes.
Les sourires, les affres, les angoisses, et l'ennui.
Le parquet bien avant cela, l'expertise et la notoriété.
La copie ensuite.
L'écriture des bribes dépecées en restes ou recherche acharnée. Entre les deux, le terminus.
Tout le monde descend.
2010 février 12 Vendredith à 16:47
Paraîtrait que c'est tendance de suspendre des soleils à la pelle sur les murs. Terre. Etc. On nous avait prédestinées à la croisée des embuscades. Le teint excessivement vif et éclatant sonnait faux. Plastique. Limite chirurgical. Super fille superficielle. Hmmm. De méditation, médisance et de doute.
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